La tentative était claire : recréer, à une échelle réduite, les couleurs, les volumes et les textures des prairies et des bois méditerranéens. L’utilisation d’arbres nobles, comme des oliviers centenaires, des chênes-lièges et des pins parasols a renforcé cette stratégie.

Bien qu’apparemment chaotiques, ces taches de jardin se voulaient traversées par des chemins et des accès fortement délimités par des segments rectilignes brisés, dans une allusion claire à l’architecture contemporaine minimaliste de la maison.

Ceux-ci seraient matérialisés dans un sol typiquement portugais, et dont la coloration claire accentuait leur présence entre le foncé de l’écorce de pin calibrée, qui revêt toutes les zones de plantation.

Nous détachons le chêne-liège décoratif, dûment isolé dans une jardinière circulaire, à l’entrée de la maison, tel une carte de visite.